Les samedi 19 et dimanche 20 décembre dernier, la street artiste KASHINK partageait son amour pour Paris à travers une expo-performance nommée “Paris, Chéri-e”, au Théâtre de L’Européen à Paris. Grâce à So Cute So Culture, un super concept d’afterworks parisiens créé par Philippine, une amoureuse de Paris et de culture, j’ai eu la chance de participer, le dimanche midi, à une visite guidée de l’exposition par…KASHINK. Après être sortie de mon lit et m’être emmitouflée dans mon écharpe (pour cause de petite grippe), j’ai pu, malgré tout, profiter de cette expo ultra-colorée. Au programme : des toiles, des photos, des vidéos et des installations.

Qui est KASHINK ?

KASHINK est l’une des rares femmes dans le milieu du street art, depuis 2010. Après avoir fait une école de communication, travaillé 4 ans dans les RH, elle s’est reconvertie en faisant une formation de peintre en décor. Aujourd’hui, elle voyage à travers le monde pour présenter ses œuvres ou pour peindre les murs notamment des villes européennes (comme Paris, Berlin, Londres, Madrid, etc.).

Son style artistique est reconnaissable parmi tous : des personnages aux yeux et couleurs multiples, des têtes de mort rappelant la fête “Día de los Muertos” au Mexique, … Depuis ses débuts, elle porte une moustache dessinée au crayon pour montrer que l’on peut être féminine et glamour même avec une moustache, et pour contrebalancer les normes de la société.

 

L’exposition Paris, Chéri-e, en images

L’exposition avait lieu au Théatre de l’Européen, à 2 pas de la place de Clichy, dans le 17ème. Impossible de passer à côté grâce aux différents visages aux 4 yeux et aux couleurs flashy qui décoraient les murs. A ce jour, tout a été malheureusement enlevé :(

A l’intérieur du Théâtre, l’exposition prenait place sur 2 niveaux et permettait de découvrir l’étendue des talents de KASHINK à travers différentes installations telles que les costumes qu’elle a créé pour se mettre dans la peau de parisiens farfelus… A chacun d’imaginer qui elle a voulu représenter !

A l’étage, une pièce est, en partie, décorée de ses célèbres “Johns” accompagnés de mots doux : “Mon petit amour”, “Ma puce”, “Mon poulet”,…
  

 

Un autre mur s’est transformé en patchwork : KASHINK l’a habillé de foulards qu’elle a récupéré de sa famille (d’origines slaves et hispaniques), et au gré de ses voyages dans le monde.

Et encore d’autres John exposés tout au long de l’expo…

Pour encore plus de photos de cette chouette expo, je vous invite à lire le post rédigé par Philippine sur le blog de So Cute So Culture.

Retrouvez également l’événement sur Rush Out, un tout nouvel agenda de sorties à Paris (j’en reparlerai plus en détails début 2016 ;)).

Bonus : KASHINK dans le 13ème

Et pour terminer, cet article : un petit bonus… car si je suis allée à cette exposition, ce n’est pas par hasard ! J’ai, en fait, découvert KASHINK, au mois de mai dernier, lors d’une balade dans le joli quartier de la Butte aux Cailles. Elle a, en effet, réalisé une fresque multicolore avec les enfants de l’école, située rue Vandrezanne. J’avais tout de suite accroché avec son univers ! Voici une photo que j’avais alors publié sur mon compte Instagram :

Une fresque haute en couleurs ! #paris13 #streetart #colorful #paris

Une photo publiée par Rose (@_rosella) le

Pour découvrir l’univers de KASHINK, direction sa page Facebook, son site officiel ou encore, le site officiel de l’expo Paris, Chéri-e.

Elle a également édité un livre retraçant son parcours et ses oeuvres street-art, disponible sur Kiss Kiss Bank Bank.